On ne prend pas les mêmes, et on recommence - L'Édito #16
Le 21.10.2023 par OL_ympiqueLe 9ème match de la saison sera-t-il enfin le bon ? Avant la trêve, face à Lorient, l'OL s'était contenté d'un 3-3 frustrant, tant Fabio Grosso semblait avoir trouvé la bonne formule avant de se tromper lourdement.
Pour son troisième match à la tête de l'équipe, face à Lorient, Fabio Grosso avait fait des choix forts pour tenter de relancer la machine. Pas de Corentin Tolisso, supplanté par le tout jeune Mahamadou Diawara, qui n'était même pas dans le groupe pro auparavant (il a été recruté au PSG cet été, ndlr). Dejan Lovren titulaire dès son retour de blessure aux côtés d'un Jake O'Brien qu'on découvre à peine, un peu comme Skelly Alvero en 6. Jeffinho aligné malgré une forme très moyenne. Rayan Cherki laissé sur le banc en dépit des pressions de son entourage...
Des décisions plus ou moins étonnantes, qui ont bien failli permettre à l'OL de prendre trois points pour la première fois cette saison. Fabio Grosso doit s'en souvenir.
Un gâchis utile ?
Evidemment, l'apport d'un coach ne se limite pas qu'aux choix des joueurs qu'il va titulariser ou non, faire entrer en cours de match ou non. On attend de lui un collectif fluide, un plan de jeu, une âme. Tout cela se travaille, et espérons que la trêve internationale qui s'achève a permis à Fabio Grosso de poursuivre sa prise en main du collectif lyonnais.
Mais les choix d'hommes n'en sont pas moins cruciaux et le match face aux Lorientais en a été un terrible exemple : les premiers choix forts de Fabio Grosso ont eu des conséquences positives claires... puis ses changements décevants (Mama Baldé, Tolisso, passage à cinq défenseurs) ont eu des conséquences négatives tout aussi claires. La partition proposée, mélodieuse au départ, a été gâchée. L'OL aurait dû en rester à 3-1.
Maintenant, avec du recul, Fabio Grosso va pouvoir (devoir) gérer la rencontre face à Clermont avec deux certitudes : face à Lorient, il a eu raison de faire des choix forts, mais il a eu tort de faire des remplacements frileux. Mahamadou Diawara et Jeffinho, auteurs de prestations rafraîchissantes, symbolisent la première affirmation, tandis que Corentin Tolisso, auteur d'une entrée morose, incarne tristement la seconde.
L'expérience lorientaise doit tout simplement conforter l'Italien dans son droit d'oser, dans son courage de faire (et jusqu'au bout, cette fois). Certains joueurs ne sont actuellement pas capables de contribuer au retour d'une dynamique positive et doivent faire un tour sur le banc, laisser place à des jokers enthousiasmants. Comme Diawara contre Lorient, Mohamed El Arouch mériterait bien quelques minutes de jeu, non ? En tout cas, le XI titulaire qui fera face aux Clermontois sera particulièrement scruté.