Navigation

Univers'OL Pictures présente : le futur du OL Cinematic Universe

Le 09.02.2022 par MartinT

Chahuté, malmené, incertain, le OL Cinematic Universe traverse une mauvaise passe. Mais n'ayez crainte : Univers'OL Pictures prend les choses en mains. L'avenir de la franchise OLCU s'annonce radieux !

En cette période de crise sanitaire, les spectateurs ont déserté les salles de cinéma. Les affluences, en chute de 25% par comparaison à la période pré-covid, présagent un avenir sombre à l’industrie et, par ricochet, au OLCU (OL Cinematic Universe), ce multivers qui compte, rappelons-le, un formidable outil, une merveilleuse académie, une structure esport, une piscine de surf, un laser game, des restaurants, un hôtel, un bowling, mais également - plus saugrenu - un club de football masculin et féminin. Vous vous doutez donc qu’il a désespérément besoin de sauveurs, d’un groupe d’individus aux talents divers, complémentaires et surtout au-delà du banal, pour ensoleiller son horizon. C’est pour cela que dans le plus grand des secrets, le Café du Commerce a créé sa société de production cinématographique : Univers’OL Pictures. 

Sauver le cinéma Hollywoo-rhôdanien est la seule et unique raison d’être d’Univers’OL. Avant la création de ce véritable nouveau mastodonte du divertissement, l’histoire récente du OLCU avait pourtant bien commencé. Rien ne laissait augurer de cette désormais absolue nécessité d’intervenir lorsque, à l’été 2021, OL-As Productions annonçait en fanfare un alléchant blockbuster : l’on nous promettait une action diablement efficace, des combats soigneusement chorégraphiés, le tout couronné d’un happy-end mielleux et prévisible bien comme on les aime. 

En effet, constatant leur perte d’attractivité depuis plusieurs années, avec des spectateurs dubitatifs et une absence totale de récompenses lors des soirées de gala depuis quasiment dix ans, les producteurs avaient pris soin d’assurer un casting pas dégueu dégueu et de le confier à un réalisateur à la réputation artistique flatteuse. Sauf qu’à mi-chemin du tournage, l'œuvre est bien plus proche de rafler l’intégrale des “Gérard” que de remporter ne serait-ce qu’un seul César.

Après des années de disette et de productions aussi répétitives qu’insipides, OL-As Productions n’a donc hélas pas réussi à tenir ses scintillantes promesses. L’histoire qu’elle nous raconte a totalement divergé de ce qu’elle devait être au départ : le scénario est devenu très désagréablement imprévisible, les plot-twists sont des plus foireux et les protagonistes-clés quittent l’intrigue en plein milieu du film pour aller se goinfrer dans des nanards de nouveaux-riches capricieux. Par conséquent, le temps est venu de rebattre les cartes, d’engager une nouvelle donne et de remettre la locomotive sur les rails. Le temps est venu de mettre en œuvre un plan de relance à la sauce Café du Commerce.

Vous trouverez donc ci-après quelques œuvres cinématographiques dont nous avons d’ores et déjà enclenché la production. Chaque titre est assorti d’un court pitch qui, nous l’espérons, vous donnera envie de vous rendre dans la salle obscure la plus proche de chez vous. En espérant que cela détournera votre attention maltraitée de l’origine de vos céphalées sportives. Et, qui sait, ça pourrait même vous divertir l’espace de quelques instants. De rien et bon film !

Diverssic Park

John-Michael est un riche et généreux mécène dont le rêve fou est de créer un parc d’attractions hors du commun sur la thématique de la diversification. Parti d’un simple et modeste club de football, il n’a par conséquent eu de cesse de le diversifier en créant tour à tour un salon de coiffure, une école de conduite, une marque de boissons alcoolisées, un fromage, un stade géant, un club de basket, une structure de e-sport, un hôtel, une piscine de surf, un bowling, un laser tag, un escape game… John-Michael va-t-il réussir ses prochains défis de diversification : une usine de corned beef, un salon de massage-repassage, un orchestre symphonique et, rêve suprême : une agence bancaire ? Quid du club de football qui, pendant ce temps, se dépérit ? Bienvenue dans cette aventure passionnante, bienvenue à Diverssic Park !

The Flues Brothers

John-Mi’ et Vince sont deux frères que tout lie. Au détour d’une indiscrétion, ils apprennent que le club de curling qui les a vus grandir a impérativement besoin d’argent pour construire une salle de concert qui fait aussi office de terrain de basket (NDLR : cherchez pas). Ils décident de réunir les membres de leur ancienne clique (Alain, Sid’, Rémy…) afin de collecter ensemble le montant nécessaire à cette nouvelle diversification qui n’a strictement aucun rapport avec l’activité principale du club. Pour ce faire, ils prévoient de vendre à prix d’or les champions de curling les plus cotés de leur effectif, au détriment des performances sportives. John-Mi’ et Vince sont les Flues Brothers !

Speed

Léo est un champion, c’est le pilote le plus intrépide de l’écurie Day-Seen Racing. Malheureusement, un malfrat le fait chanter au moyen d’un odieux stratagème : Léo ne devra désormais dépasser aucun adversaire, ni même le rattraper, sous peine de voir son commerce de bouche (Léo est aussi fin businessman) harcelé et vandalisé. Par-dessus le marché, le malfrat lui promet qu’un innocent chaton mourra dans d’affreuses souffrances à chaque fois que Léo réussira un dépassement. Léo ne supporte pas cette terrible déconvenue et abandonne systématiquement chaque course à l’approche du 60ᵉ tour. Mais un autre mystère vient corser l’intrigue : malgré ses contre-performances, Léo est non seulement systématiquement acclamé par les journalistes du célèbre Quotidien de l’Automobile, mais il est également nommé capitaine du Cercle des Pilotes et sélectionné dans la prestigieuse Écurie Nationale ! Quels mystères se cachent derrière cette histoire ? Comment Léo se sortira-t-il de ce mauvais pas ?

Full Metal Paquet’

L’intrigue prend place intégralement durant la terrible Guerre des Gones 2021-2022. L’impitoyable Sergent Bosz se voit chargé de former un effectif à priori peu enclin au combat aux techniques imparables qui leur permettront de dominer le champ de bataille de Liguain, en France. Les entraînements sont rudes et fastidieux, mais le manque de technique et d’automatismes au sein de la squad OL est hélas bien trop flagrant pour le Sergent Bosz. La Guerre des Gones révèle malheureusement l’impréparation totale de ses troupes: quelques-uns désertent, les autres, fatalistes, partent au front et servent de chair à canon, se faisant canarder à tout va en première ligne. L’espoir peut-il renaître grâce à l’arrivée surprise de deux mercenaires, dont un revenant ? Un film où les chances de survie des protagonistes sont proportionnelles à la condition physique et à l’endurance du soldat Duboy.

Piège de Cristalline

Bruce Waulas dans l’un de ses rôles cultes ! Une soirée banale, une arène chauffée à blanc, une affiche sportive prestigieuse, voilà le cadre de ce thriller haletant dont l’élément central est un objet à priori inoffensif : une bouteille d’eau. Un jet malencontreux, un choc, et voilà la spirale des enfers qui s’enclenche. John Michlane réussira-t-il à éviter le piège qui lui a été tendu par son ennemi, le pitoyable Pâh-Yët ? Se sortira-t-il des sempiternelles manigances de la malfaisante Organisation Maudite ? Sera-t-il épargné par les attaques distillées au petit bonheur la chance par la machiavélique Eleff Pay ?

Gonebusters

Vinz, Bruno, JM et Gégé sont quatre scientifiques farfelus qui, faute de mieux, ont bâti avec un certain succès un consortium d’entertainment et d’immobilier. Leur vie va prendre un sens nouveau lorsque JM invoque par mégarde le fantôme d’un ancien dieu brésilien, le fantasque Juh-Nii. En ressurgissant du passé grâce à l’A.U.L.A.S. (Appareil Universel de Liquidation des Ambitions Sportives), Juh-Nii va menacer l’existence même du projet des quatre amis en les mettant honteusement face à leurs objectifs d’origine. Nos quatre héros deviennent alors le dernier espoir de la paisible bourgade d’Ebitdaville. Pour vaincre cette menace, ils devront prendre leur destinée - et leurs finances - en main et devenir les Gonebusters !

Titanic

C’est l’histoire d’un truc qui devait être le truc le plus ouf de l’histoire de tous les trucs mais qui au final coule dans un feu d’artifice de déni. Attention, l’histoire est absurde : jusqu’au dernier moment et alors que le truc prend l’eau de toutes parts, le capitaine du truc affirme mordicus que le truc n’est pas du tout en train de couler, il accuse les passagers qui crient à l’aide de vouloir faire couler le truc, il pousse à l’eau le seul officier capable d’empêcher le truc de couler alors qu’il venait fraîchement de l’engager en grandes pompes et de lui confier la barre du truc (qui s’est révélée factice), livre les commandes à un type qui était déjà à bord du truc, mais qui n’y faisait pas grand-chose… On retrouve, en vrac, des gens qui crient, d’autres qui cherchent à s’en aller, des gars qui jouent du violon et de la flûte, une histoire de glace, bref : un film un poil long dans lequel, au bout d’un moment, l’enchaînement de merdes devient un peu fatigant. Malgré tout, ça reste fichtrement qualitatif et ça se regarde vachement bien. Enfin, quand c’est pas votre truc.

Un jour sans fin 

Co-réalisé par Bruno Jénay-Zio, Roudi Garcià et Petr Bôsch, la production de ce film d’auteur à l’action approximative et, avouons-le, assez répétitive pourrait connaître un rebondissement avec l’arrivée d’un quatrième réalisateur dans les mois à venir. Stay tuned.

Il faut sauver le soldat Rayan

Un film très attendu et déjà annoncé favori aux Oscars. Sa production a malheureusement été stoppée net tout récemment. Le tournage sera interrompu pendant plusieurs mois, l’acteur principal s’étant gravement blessé lors d’une cascade réalisée à Monaco.

Le Roi Lyon

Film reporté sine die.

À propos de l'auteur

Cet article a été rédigé par MartinT, membre du Café du Commerce OL.