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Bilan des recrues estivales

Le 30.12.2023 par Stevy

Un important mercato hivernal est sur le point d'ouvrir ses portes. L'Olympique lyonnais n'a pas le droit à l'erreur au vu de sa saison actuelle et de son total de points. Matthieu Louis-Jean doit également se montrer convaincant avec la nouvelle équipe en place qu'il a composée.

C'est peu de dire qu'avant de commencer cette saison, personne n’aurait misé sur le fait que le club rhodanien se trouverait dans une telle situation à la trêve hivernale. Certes, l’arrivée de Pierre Sage et le réveil du groupe sur les trois derniers matchs ont amené à une belle série de trois victoires consécutives, qui permet à tout le monde de souffler légèrement hors de la zone rouge. Malgré cela, le bilan actuel à la mi-saison en reste tout autant inquiétant.

Avant l’ouverture du marché des transferts d’hiver, le 1er janvier 2024, l’OL se positionne à la 15e place de la Ligue 1 en ayant remporté 16 points sur 17 rencontres disputées. Soit une moyenne de moins d’un point par match. Il reste tout autant de matchs à disputer en deuxième partie de saison, soit encore un total de 51 points à jouer avant la fin du championnat.

Mais le sujet n'est pas là. Il n'est pas nécessaire de rentrer dans le détail des statistiques, des espoirs ou désespoirs, des probabilités de maintien ou autres facteurs assez aléatoires dont personne n’a réellement la recette pour connaitre le futur.

Un des éléments essentiels pour redresser la barre est d'effectuer un bon mercato. Et, alors que les débats iront bon train quant aux rumeurs et besoins durant ce mois de janvier, il nous est déjà possible de faire un bilan de celui de cet été.

Un contexte bien limité à prendre en compte

L’importance de réussir un mercato est majeur dans une saison, tout le monde en est conscient. Certains grands clubs bien organisés (tel Liverpool sous Jürgen Klopp) peuvent se permettre d’aborder certains marchés des transferts avec très peu de besoins et se contenter de peu de mouvements.

Mais dans la situation de l’OL, après l’ère Jean-Michel Aulas, le chantier est énorme. Et dans ce domaine, la marge d’erreur n’est pas vraiment permise au vu de l’état du club et le besoin immédiat qui se fait ressentir.

Lors du mercato estival, le président américain John Textor avait annoncé de grosses recrues mais les restrictions de la DNCG l'ont poussé à revoir ses ambitions à la baisse, de quoi instiller pas mal de doute dans la tête des supporters lyonnais. Matthieu Louis-Jean, tout juste nommé responsable de la cellule de recrutement, n’était pas encore accompagné par l’équipe qu’il a actuellement en place. Beaucoup d’anciens membres du staff et de l’organigramme étaient encore présents, et John Textor avait l’air de vouloir d’imposer sa touche dans le recrutement, chose qu’il a l’air d’avoir changé en cette période avec l’arrivée d’une cellule complète et d’un directeur sportif (David Friio). Au mercato estival, les mouvements ont été très nombreux.

Un gros ménage a été effectué

Le président américain n’avait pas voulu toucher à son staff et réaffirmait sa confiance à Laurent Blanc et beaucoup d’anciens du club. Néanmoins, le groupe a beaucoup été remanié durant cette période. Dans la totalité, il est possible de comptabiliser 23 joueurs qui ont quitté le navire lyonnais durant l’été. De nombreux gros salaires sont partis en fin de contrat, des indésirables ont trouvés des portes de sortie, des jeunes prometteurs ont fui la situation et ont voulu rejoindre de grands clubs, mais il y a aussi quelques joueurs partis en prêts pour gagner du temps de jeu ou tout simplement trouver un futur club acheteur.

Beaucoup de supporters avaient l’air plutôt mitigé face au bilan. Certains parlaient d’un « bon ménage effectué », d’un nouvel élan de fraicheur qui pouvait venir mais aussi d’un renouveau de groupe et des mentalités de perdant qui pu prendre la sortie. D'autres regrettaient le départ du duo Castello Lukeba - Bradley Barcola, qui a fait beaucoup réagir et pouvait amener un bon lot de doutes sur ce groupe. Une chose positive pouvait ressortir : en dehors de ces derniers cités, le onze type sortant d'une bonne fin de saison n'a pas été touché.

Bilan total des joueurs partis : 107.2M€ (sans compter les bonus).
Soit 23 départs : 9 joueurs vendus, 9 joueurs partis sans indemnités, 5 prêts.

Textor, Louis-Jean et Maitland-Niles

Dix nouveaux lions dans la tribu

Face à autant de départs, il fallait forcément s’attendre à de nombreuses arrivées pour compenser. Et à la clôture du marché, on comptait 10 joueurs ayant rejoint le club rhodanien cet été. Il y a eu des arrivées dans tous les secteurs au sein du groupe.

Voici un récapitulatif :

- Duje Ćaleta-Car : prêt de 1.5M€ + option d’achat de 3.6M€ + 2.1M€ de bonus.

- Jake O’Brien : achat de 1M€ + 400K€ de bonus.

- Clinton Mata : achat de 5M€.

- Paul Akouokou : achat de 3M€.

- Skelly Alvero : achat de 4M€ + 1M€ de bonus.

- Ainsley Maitland-Niles : arrivé suite à une fin de contrat.

- Mahamadou Diawara : arrivé suite à une fin de contrat.

- Diego Moreira : prêt de 2.8M€.

- Ernest Nuamah : prêt.

- Mama Baldé : prêt de 2M€ + option d’achat de 6M€ + 500K€ de bonus.

Bilan total des joueurs arrivés : 19.3M€ (sans compter les bonus).
Soit 10 arrivées : 4 joueurs achetés, 2 joueurs arrivés sans indemnité, 4 prêts.

Que sont devenues les recrues à la mi-saison

La trêve hivernale étant arrivée et les joueurs étant bien au chaud avec leur famille, faisons donc un petit bilan de l’adaptation ou non des dix joueurs arrivés cet été. Même s’il faut reconnaitre qu'ils n’ont pas forcément été mis dans les meilleures conditions au vu du collectif, des soucis en interne, des problèmes organisationnels, des nombreux changements d’entraineurs mais aussi d’un contexte ultra pesant… Il reste à ressortir que les joueurs ont une grosse part de responsabilité dans le niveau montré depuis le début de saison.

Bien trop souvent protégés sous l’ère Aulas ou même dans le football actuel (a contrario de l’entraineur), il faut reconnaitre que les joueurs doivent trouver les solutions pour réagir, que ce soit sur le plan individuel ou collectif. Une chose bien plus simple quand on évolue dans un club comme l’OL avec des joueurs qualitatifs plutôt qu’un club qui chaque année se bat pour le maintien avec des moyens moindres et sans possibilité de réajuster cela lors du mercato d’hiver.

Duje Ćaleta-Car (642 minutes de jeu)

Certainement l’un des plus difficiles à juger. Certains diront qu’il est difficile de connaitre tous les aboutissants, d’autres diront que Grosso avait des idées fixes sur lui et qu’il ne rentrait pas dans ses plans. Mais son bilan reste une déception. L'international croate avait commencé par jouer les 4 premiers matchs de la saison en tant que titulaire et les 90 minutes complètes disputées. Il a participé aux débuts très compliqués de l’équipe qui avait encaissé 10 buts sur cette même période. Suite à cela, Blanc a été remercié, Vulliez l’a exclu du groupe puis Grosso l’a souvent laissé en tribune ou sur le banc, sans lui donner la moindre minute de jeu. Il est finalement revenu dans le groupe quand Sage est arrivé. Il a un peu joué sur ses 2 premiers matchs avant d’enchainer trois matchs solides dans cette nouvelle défense qui a permis à l’OL de connaitre trois clean sheets consécutives. Malgré son manque de vitesse, il compense très bien par sa capacité d’anticipation et sait être solide dans les duels. Le défenseur croate s’est montré très convaincant sur cette fin d’année au sein d’une défense à trois qu’on risque de continuer à voir sur les prochains matchs à la reprise.

Jake O'Brien (990 minutes de jeu)

Incontestablement la meilleure recrue de l’été ! Le défenseur irlandais a débarqué à moindre prix et que beaucoup s’attendaient à le voir prendre la direction de Molenbeek en prêt. Il a rapidement convaincu le staff de le conserver sans réussir à trouver une place sous Laurent Blanc. C'est sous le mandat Grosso qu'il a pris sa place dans le onze. Après une première titularisation le 1er octobre, O'Brien n’a plus jamais quitté sa place et a toujours joué les 90 mins, sans jamais être remplacé. C’est une réelle satisfaction. Le géant irlandais utilise sa taille pour être très présent sur les phases de coups de pieds arrêtés, dans lesquels il s’est très souvent montré décisif (3 buts et 1 passe décisive) mais a également su amener une présence physique importante. Là où l’OL était déficient depuis tant d’années, c’est aujourd'hui devenu un point fort. En plus de cela, il a de très bonnes capacités défensives, même s’il défend beaucoup avec les mains, et n’est pas non plus mauvais sur les phases de relances. S'il commet encore quelques erreurs, O'Brien peut souvent compenser par une grosse vitesse à laquelle peu s’attendaient. Il a été une une nouvelle fois convaincant lors du duel avec Moses Simons (contre Nantes), qu’il a réussi à contenir même lors de ses pointes de vitesse. Un joueur assez complet qui a clairement su gagner sa place comme titulaire au sein du groupe.

Clinton Mata (1060 minutes de jeu)

Une recrue made in Matthieu Louis-Jean, que ce dernier voulait et suivait déjà quand il était à l’OM. Là encore, peu de supporters lyonnais avaient déjà entendu parler de lui auparavant. Mais il a réussi à convaincre à une vitesse éclaire. Dès la phase de préparation, il a rapidement montré qu'il allait devenir un élément important, comblant les lacunes du jeune Kumbedi et amenant plus de solidité défensive. Sa polyvalence apporte un réel plus au groupe et il est très souvent convaincant, dans l’axe mais aussi sur le côté droit. Il ne s’est pas encore montré décisif, mais ce nouveau rôle de piston droit pourrait lui rapporter quelques statistiques. Le défenseur angolais permet petit à petit à l’équipe de trouver une stabilité défensive au vu de son sérieux (parfois même un peu trop) et de son expérience dans la gestion des situations en un-contre-un.

Paul Akouokou (299 minutes de jeu)

C’est le premier mystère de ce recrutement – ou plutôt les restes des demandes insistantes de Laurent Blanc. L'ex-coach lyonnais voulait un « milieu défensif costaud » et c’est ce qu’il a fini par avoir. Le football d’aujourd’hui se joue très bien sans profil du genre dans un onze, mais tout le monde n'a pas cet avis sur la question. Finalement, Akouokou a joué seulement 299 minutes de jeu, soit l’équivalent de 3.3 matchs complets. En comptabilisant, il a pour l'instant presque couté 1M€ par match joué. Du peu qu'il a pu montrer, il a pu s’avérer bon à la récupération et dans l'impact physique. Mais il éprouve des lacunes tactiquement, souvent mal placé et surtout auteur de belles erreurs techniques. De nombreuses personnes avaient averti avant son arrivée qu’il avait du mal à être un bon remplaçant au Betis, alors il aurait été surprenant de le voir s’imposer à l’OL. Aujourd’hui, un départ est déjà évoqué mais il faut savoir que c'est impossible puisqu’il a déjà joué pour deux clubs différents cette saison.

Skelly Alvero (426 minutes de jeu)

Le jeune milieu de Sochaux de 2m02 a signé en tant qu’espoir cet été. Débutant la saison avec une suspension, il n’aura pas joué sous Blanc. II a été lancé en même temps qu'O’Brien, sous Grosso, également par surprise. A ses débuts, il était simple d'être assez content du niveau qu’il a réussi à montrer ! Malgré sa grande taille, le joueur n’use pas tant que ça son physique mais est plutôt intéressant techniquement et à la percussion pour gagner du terrain. Il peut être également intéressant pour récupérer les ballons. Son profil atypique devrait lui permettre de jouer un rôle dans la rotation sur l’ensemble de la saison. Malheureusement, il a montré quelques lacunes sur certains matchs où le niveau attendu s'élevait, et Pierre Sage l’a toujours laissé en tribune depuis son arrivée, ce qui l’a fait jouer dernièrement avec l’équipe réserve. Peut-être que la marche d’espoir titulaire en Ligue 2 à l’OL était un peu trop haute ; un départ en prêt ne serait pas à exclure cet hiver.

Ainsley Maitland-Niles (286 minutes de jeu)

La signature de l'Anglais au club a engendré un certain nombre de questions. S'il était possible de l'envisager en latéral droit, Malo Gusto a en fait été remplacé par Mata. Il a par la suite plutôt été question d'être un renfort en tant que milieu défensif axial, puis Akouokou est arrivé. Et un peu plus haut sur le terrain, Alvero et Diawara ont également signé alors que le poste été déjà bien pourvu quantitativement. Le temps a donné raison à toutes ces questions : Maitland-Niles n’avait pas sa place dans ce onze. Hormis les deux matchs et demi du début de saison disputés avec Blanc, le joueur a totalement disparu du groupe et fait au mieux figuration sur le banc. Sous Grosso, il a disputé 45 minutes, et sous Pierre Sage, il a eu droit à un total de 20 minutes où il a permis de contenir le score en gardant le ballon sur les fins de matchs. Du reste, Maitland-Niles fait souvent parti de la liste des joueurs les plus cités pour un départ au mercato hivernal. Ça ne serait que peu surprenant, et il reste à savoir pourquoi un tel recrutement a été acté !

Mahamadou Diawara (299 minutes de jeu)

C’est un petit jeune de 18 ans qui a rejoint l’OL suite à sa fin de contrat au PSG. Diawara s’attendait à jouer avec la réserve le temps de peaufiner sa formation mais il a très vite montré des performances intéressantes. C’est Grosso qui l’a intégré au groupe pour la première fois le 8 octobre contre Lorient : il a directement commencé comme titulaire. Il s’est montré très convaincant et a réussi à gagner du temps de jeu jusqu’à aujourd’hui. Ce jeune milieu axial de 1m87 a montré une certaine puissance, des bonnes qualités de passes mais également une grosse capacité de percussion qui lui ont permis de se procurer des occasions très intéressantes bien qu'il n'ait pas su les conclure. Il dispose aussi d’un bon sens du jeu et d’un réel avenir dans cette équipe s’il continue sur sa lancée. Alors que personne ne l’attendait, il a un vrai rôle à jouer dans la rotation du milieu lyonnais.

Diego Moreira (239 minutes de jeu)

Le jeune ailier portugais de Chelsea est arrivé à la toute dernière minute du mercato comme un très gros espoir aux highlights Youtube ambitieuses pour remplacer Barcola. Certes sans option d’achat, mais tout de même avec un prêt payant de 2.8M€. Il était assez logique de l’attendre en tant que supersub au vu de son aisance technique et de sa vitesse, des éléments qui annonçaient faire mal sur les fins de matchs. La réalité est tout autre. Avec 239 minutes de jeu, soit l’équivalent de 2.6 matchs complets, il est la recrue estivale qui a le moins joué. Son bilan famélique a toute fois augmenté avec la venue de Pierre Sage qui lui a laissé davantage de temps de jeu que ses prédécesseurs. Mais après l’avoir titularisé à 2 reprises sans qu’il soit convaincant, il a rapidement retrouvé sa place sur le banc de l’équipe. C’est également un cas de recrue incompréhensible, si loin de l’attente initiale.

Ernest Nuamah (944 minutes de jeu)

La seule recrue du mercato qui a participé à tous les matchs de cette saison depuis sa venue. Peu étonnant au vu du déficit du club à ce poste, Ernest Nuamah s’est rapidement intégré dans le onze et s’est montré comme un nouvel atout offensif. Très percutant, rapide, technique et dribbleur, il apporte un plus à une attaque amorphe depuis le départ de Barcola. Mais s'il a été l’élément désigné pour le remplacer, il faut reconnaitre qu’il a du mal à être décisif. L'ailier droit ghanéen comptabilité 1 but et 1 passe décisive à la trêve : on l’attendait bien plus prolifique dans ce domaine. N'en déplaise, il apporte un vrai plus sur les phases de coups de pieds arrêtés depuis que Pierre Sage a pris la décision de les lui confier, au détriment de Caqueret. Il permet également à l’équipe de jouer davantage dans la profondeur et de développer un axe intéressant sur les phases de contres. Tout le monde s'accordera sur le fait qu’il va apporter dans le futur, encore plus s’il gagne en confiance et régularité, mais il va falloir qu’il lève plus souvent la tête.

Mama Baldé (397 minutes de jeu)

Les retours étaient plutôt bons lors de son arrivée. Tout le monde avait vu de quoi il était capable à Troyes et il était logique de penser que Mama Baldé pouvait devenir un bon élément de rotation à Lacazette, capable également d’aider sur un couloir. Mais dès les premières minutes de jeu, les doutes ont surgi. Ses erreurs ont coûté des buts, des phases de jeu ont été incompréhensibles et des choix très étranges ont mis l'équipe en danger. Offensivement, il n’a pas su être décisif une seule fois mais à gâcher de nombreuses occasions qui auraient pu faire basculer des matchs. Nombreux se réjouissaient de voir Amin Sarr partir au profit de Mama Baldé, mais aujourd’hui le débat est tout autre. L’attaquant guinéen s’est montré ultra limité balle au pied, dans sa prise de décision mais également à la finition. La situation est très compliquée pour lui et il faudra voir comment le club peut gérer son cas au vu du fait qu’il est en prêt et qu'il va partir à la CAN à partir du mois de janvier.

Le bilan général est plus que mitigé

Pour résumer, les arguments sont déjà dessinés. En prenant le dernier onze type de Pierre Sage, on peut s'apercevoir qu'il y a seulement 4 joueurs sur les 10 arrivés cet été qui figurent dans l’équipe type : Mata, O’Brien, Ćaleta-Car et Nuamah. Cela constitue quand même un manque de réussite assez voyant. En termes de temps de jeu, hormis 3 joueurs (Mata, O'Brien et Nuamah) ils n'ont tous que très peu joué. La moitié d’entre eux ont disputé moins de 400 minutes, là où l’OL avait recruté dans le but de renforcer l’équipe et d’amener une réelle plusvalue dans le groupe. Un autre argument qui est important : les joueurs qui sont arrivés ne sont absolument pas réguliers dans leurs performances. Hormis les trois susmentionnés, les sept autres n’ont pas réussi à enchaîner les matchs sans perdre leur place depuis le début de saison.

A vouloir recruter petit et astucieux, dans le but de miser sur des futures plus-values comme a pu connaitre l’OL lors des acquisitions de joueurs comme Ferland Mendy ou Ndombélé, le club sacrifie probablement certaines possibilités. La stratégie n’est peut-être pas la bonne.

On pourra toujours nuancer le fait en disant que plusieurs joueurs doivent s’adapter aux championnats, à la langue, à la vie en général. Ou encore que l’instant du présent est beaucoup trop important dans le football. Mais la question est la suivante :  l’OL a-t-il le loisir de leur laisser le temps ?

Crédit image : ol.fr et ledauphiné.com

À propos de l'auteur

Cet article a été rédigé par Stevy, membre du Café du Commerce OL.