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Nouveaux espoirs

Le 08.07.2021 par NSOL31

L'Olympique lyonnais est à l'aube d'une nouvelle saison. La soixante-douzième de l'histoire du club. La trente-troisième de suite en Ligue 1. Et qui dit nouvelle saison, dit nouveaux espoirs.

Le sens de l'histoire

L'Olympique lyonnais a déjà assez donné pour ce qui est du purgatoire. Depuis Claude Puel, les entraîneurs à la mentalité douteuse, aux qualités surestimées, aux résultats indignes de l'OL et au fond de jeu médiocre (rayer la ou les mentions inutiles) ont été pléthores. Tous sauf un, comme dirait Jean-Michel Aulas. Mais là n'est pas le sujet aujourd'hui. Après le tir d'essai Sylvinho, l'Olympique lyonnais entre dans un nouveau cycle, pas forcément dans la compétition européenne qu'il aurait aimé, mais qu'importe. Qui dit nouveau cycle, nouvelle ère, dit nouvelles ambitions.

Dans le jeu, d'abord, et c'est là le sens de la présence de Peter Bosz sur le banc lyonnais. Chacun espère voir du talent s'exprimer sur le terrain, qu'il s'appelle Rayan Cherki, Lucas Paqueta ou Bruno Guimarães. Et chacun espère voir le jeu tant attendu, sur le long terme s'imposer comme la marque de fabrique du club de la capitale des Gaules. Les plus nostalgiques d'entre nous ont en tête le milieu de terrain magique mené par Juninho et Tiago, les plus jeunes pensent très fort au talent d'un Nabil Fekir tout droit sorti de l'académie venu épauler un Alexandre Lacazette étincelant et un Yoann Gourcuff chatoyant dans un triangle offensif de toute beauté. Il est du devoir de l'Olympique lyonnais d'offrir une nouvelle génération de rêve, avec sans doute l'un des plus beaux et plus prometteur milieu de terrain d'Europe.

Le sens de l'histoire, c'est donc retrouver du jeu, retrouver du plaisir. Et réunir à nouveau les supporters avec leurs joueurs, au sens propre comme au sens figuré. Avec deux doses de Pfizer, de Moderna ou d'AstraZeneca ; ou bien avec une dose unique de Janssen, peu importe. Retrouver son public, c'est indispensable après une si longue absence, comme retrouver sous ses doigts le corps de l'être aimé après être parti si longtemps.

Risque

Il y aura forcément des déceptions, il faut se l'avouer dès maintenant. Il est plus que probable que l'Olympique lyonnais ne raflera pas tous les trophées. Mais s'il y a déception, c'est qu'il y a eu attente. Seul celui qui essaye peut échouer, et c'est bien dans ce sens que Peter Bosz et ses joueurs vont avoir à se mettre en avant. Il faudra se battre, les choses ne seront pas faciles. Certains départs, comme celui de Memphis à Barcelone, feront probablement mal à l'équipe, mais seuls les choses difficiles sont belles. Rien ne sert de vouloir être le meilleur quand les autres sont juste moins bons.

Et puis les jeunes sont une bonne raison d'espérer. La jeunesse n'a pas forcément été mise à l'honneur ces dernières années, c'est un mal à combler. On ne sait rien de ce que fera l'ancien joueur du SC Toulon à la tête de l'OL, on ne connaît pas vraiment ses préceptes de jeu et comment il les articulera. Ceux qui se prétendent expert de l'homme ont soit beaucoup de temps libre, soit un nez qui s'allonge comme celui du pantin de Carlo Collodi. Mais il y a de l'espoir, celui de voir enfin ceux dont les suiveurs de l'académie parlent depuis tant d'année pointer le bout de leur nez, faire leur apparition dans la cour des grands et pourquoi pas y chiper une place.

L'espoir est de mise, à l'aube de cette nouvelle saison, pour l'Olympique lyonnais. Nul ne sait ce qui adviendra du club. Mais c'est le moment ou jamais pour rêver et espérer. Alors rêvons, tant que nous avons le droit de le faire en plein jour.

À propos de l'auteur

Cet article a été rédigé par NSOL31, membre du Café du Commerce OL.